mardi 31 mars 2009

Les Oreilles du monde

Echelon On Line

Connaître le réseau Echelon

http://www.echelon-online.fr.st

AVERTISSEMENT

Ce document est un dossier de Courrier International; il portait comme introduction:

Créé en 1947, le réseau d'écoute "Echelon" devait intercepter les télécommunications du bloc de l'Est. Depuis la chute du Mur, ce réseau serait utilisé par les États-Unis et leurs partenaires à des fins d'espionnage commercial. Le parlement européen s'est saisi de la question. Elle sera à l'ordre du jour du conseil des ministres de l'Intérieur de l'Union européenne le 29 mai. En France, l'Assemblée nationale souhaite aussi ouvrir une enquête.

Echelon : les plus grandes oreilles du monde

Enquête sur un réseau secret d'espionnage anglo-saxon

Dans le cadre du pacte Ukusa, chapeauté par la NSA - une agence indépendante placée sous la responsabilité du directeur de la CIA -, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande filtrent conversations téléphoniques, fax et e-mails dans le monde entier.

Surveillance du contenu des messages électroniques, écoutes téléphoniques, satellites-espions. On sait depuis longtemps que le système de télécommunications utilisé chaque jour par les particuliers, les entreprises, mais aussi les ambassades ou les gouvernements n'est pas d'une confidentialité à toute épreuve. On sait aussi que l'on s'espionne et que l'on se contrôle entre pays amis et alliés. Tout cela fait partie d'un jeu complexe et délicat d'après-guerre froide, dans lequel chacun est plus ou moins ami et concurrent de tous. On sait encore qu'il y a un joueur plus malin et plus fort que les autres : les Etats-Unis. Mais, jusqu'à présent, seuls quelques dirigeants et spécialistes connaissaient l'existence d'un réseau de surveillance globale d'une puissance et d'une étendue extraordinaires, que les Etats-Unis gèrent avec la collaboration de quatre autres pays anglophones : le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

Son existence a été très récemment révélée par un rapport officiel du Scientific and Technological Options Assessment [STOA - Commission d'évaluation des choix technologiques et scientifiques, présidée par Alain Pompidou] de la Direction générale de la recherche au Parlement européen. Intitulé "Evaluation des technologies de contrôle politique", ce texte décrit le mécanisme. "En Europe, tous les appels téléphoniques, les fax et les textes transmis par courrier électronique [e-mail] sont régulièrement interceptés, et les informations présentant un intérêt quelconque sont retransmises par le centre stratégique britannique de Menwith Hill vers le quartier général de la National Security Agency (NSA), l'agence américaine d'espionnage électronique." Selon ce document, tous les appels, cryptés ou non, peuvent être sélectionnés, décodés et intégrés dans une très puissante banque de données commune aux cinq pays en question.

Cet incroyable aspirateur à communications, baptisé Echelon, est le fruit de la technologie mise au point par l'Ukusa Security Agreement, un pacte de collaboration pour la collecte de Signal Intelligence [renseignement électronique], conclu en 1948 et dont l'existence n'a jamais été officiellement confirmée par ses participants. "Le plus frappant, c'est que pendant toutes ces années aucun gouvernement, dans aucun des cinq pays membres, n'a jamais rien dit ou admis à propos de ce pacte", dit le chercheur Nicky Hager, auteur de Secret Power, un livre publié en Nouvelle-Zélande qui rompt pour la première fois le silence sur Ukusa et sur Echelon.

Source: Il Mondo (08/04/1998)

Une véritable mainmise sur British Telecom

Le Royaume-Uni est traditionnellement tiraillé entre son appartenance à l'Union européenne et ses liens privilégés avec les Etats-Unis. Mais, avec le système Echelon, on passe de l'ambivalence au conflit d'intérêts. Directeur de Privacy International, organisation qui lutte pour la défense des droits civiques, l'Anglais Simon Davies, en visite à la London School of Economics, est le premier à le reconnaître.

Croyez-vous qu'au nom de l'UE Londres puisse renoncer à son rapport préférentiel avec les Etats-Unis ?

SIMON DAVIES: Non, c'est pratiquement impossible : ce rapport est trop étroit. En matière de sécurité nationale notamment, un éventuel retrait d'Ukusa provoquerait un choc épouvantable.

A Bruxelles et dans les capitales européennes, le rapport du Parlement de Strasbourg n'a guère provoqué de réactions. Comment l'expliquez-vous ?

La logique des activités d'espionnage veut que la sécurité nationale soit sacrée, donc qu'elle reste libre de toute interférence. Tant que l'on considérera Echelon comme un système lié à la sécurité nationale, personne n'osera dire quoi que ce soit. De plus, Echelon reste mystérieux. On commence à mieux comprendre son fonctionnement, mais on a du mal à en saisir l'ampleur.

Qu'en savez-vous aujourd'hui ?

Le moindre appel téléphonique, le moindre fax ou message électronique partant par onde ou par câble d'Italie vers le Royaume-Uni (et vice versa) peut faire l'objet d'une interception. N'importe quelle télécommunication par satellite peut l'être aussi. Le plus important, c'est qu'Echelon est loin d'être statique. Le système évolue parallèlement à la technologie. Le moindre progrès du réseau de télécommunications international, le moindre changement entraînent un réajustement d'Echelon. Prenez la base d'Ukusa de Menwith Hill, en Cornouailles. Elle s'est développée jusqu'à devenir partie intégrante des télécoms britanniques. Chaque fois que British Telecom (BT) a procédé à une modification, il a d'abord consulté Menwith Hill, qui s'est adapté. Et, chaque fois que BT a dû modifier son infrastructure, il a demandé l'accord du Service de renseignement électronique. Si Londres veut vraiment poursuivre le processus entamé à Maastricht, tout cela doit cesser

Source: Il Mondo (08/04/1998)

Deux millions de conversations captées à la minute

Glynn Ford (de la Direction générale de la recherche, au Parlement européen) accuse : des sociétés américaines ont profité du système Echelon pour contrer leurs concurrents européens et nippons.

Selon le rapport STOA, "en Europe, tous les e-mails, fax et appels téléphoniques sont contrôlés systématiquement par la NSA". Vous confirmez ?

LYNN FORD: D'après ce que j'ai pu comprendre, les communications sont interceptées grâce à des réseaux satellites. Des ordinateurs permettent de tout surveiller de façon systématique. Ce qui ne veut pas dire que toutes les conversations téléphoniques sont interceptées. Mais il existe des ordinateurs capables de surveiller deux millions de conversations par minute.

Qu'est-ce qui vous choque le plus ?

Greenpeace et Amnesty international figurent parmi les mots clés du système Echelon. Je comprendrais pour le terme Armée rouge, mais pourquoi écouter des conversations qui évoquent Greenpeace ou Amnesty ?

Que pensez-vous du fait que les téléphones portables servent aussi à espionner la population ?

Ce n'est pas le fait d'utiliser des appareils mobiles pour surveiller des individus suspects qui me dérange. Le problème, c'est que ce type de surveillance a été étendu à l'échelle mondiale de façon sauvage. On ne parle plus d'un nombre limité de "cibles" ; n'importe quelle organisation peut être surveillée. C'est pourquoi il faut instaurer un organisme de contrôle, qui pourrait dresser une liste de "cibles", définir les catégories de personnes ou de groupes susceptibles d'être surveillés et, enfin, s'assurer que les informations recueillies sont bien utilisées à des fins légitimes, et non illégales comme c'est souvent le cas. Apparemment, des informations captées par les Etats-Unis ont été exploitées par des sociétés américaines au mépris des lois de la concurrence et aux dépens de sociétés européennes et japonaises.

Que comptez-vous faire dans l'immédiat ?

La Commission des libertés civiques du Parlement européen a réclamé une enquête sur le système Echelon et ses retombées en Europe. Dans quelques semaines, nous devrions décider à qui confier cette enquête.

Source: Il Mondo (08/04/1998)

Echelon et les secrets des grandes oreilles

Les pratiques de la National Security Agency, l’agence américaine chargée d’intercepter les communications - avec notamment son programme Echelon -, posent des questions inquiétantes, restées jusqu’à présent sans réponse.

Des congressistes américains, le Parlement européen et des groupes de défense des libertés civiques commencent à poser des questions embarrassantes sur l’interception par la National Security Agency (NSA) des appels téléphoniques, des fax et des courriers électroniques à l’étranger. Depuis un rapport soumis l’année dernière aux représentants des quinze pays siégeant au Parlement européen, l’inquiétude de l’opinion publique n’a cessé de croître au sujet d’Echelon, le nom de code désignant le réseau mondial de surveillance mis en place par la NSA et ses partenaires au Royaume-Uni, en Australie, au Canada et en Nouvelle-Zélande. [...]

Les inquiétudes d’un autre élu républicain, Robert L. Barr, eurent leur écho en Europe avec la publication d’un second rapport encore plus détaillé sur la surveillance électronique, adressé cette fois à l’Union européenne. L’auteur, le journaliste et physicien britannique Duncan Campbell, y écrivait que non seulement les Etats-Unis, mais des dizaines de pays ont désormais la capacité d’intercepter “tout type moderne de communication à haut débit”, y compris les messages papier, les appels de téléphones mobiles et le courrier électronique sur Internet. Campbell ajoutait que “les gouvernements de grands pays ont régulièrement recours à l’interception des communications afin d’assurer des avantages commerciaux à certaines entreprises”. Mais il notait également dans son rapport que la NSA et d’autres agences d’espionnage s’efforçaient de trouver la parade à l’utilisation croissante du cryptage, des fibres optiques et d’autres nouvelles technologies.

“Cette histoire d’Echelon satisfait un besoin largement répandu de croire que le gouvernement échappe à tout contrôle”, souligne Steven Aftergood, directeur d’un projet de recherche sur le secret gouvernemental mené par la Federation of American Scientists, un organisme indépendant. “Mais derrière cela est posé un problème politique important, à savoir que lorsqu’un nombre significatif de citoyens américains s’inquiètent d’une question politique concernant les activités de renseignement, ils sont en droit de recevoir une réponse. Or, jusqu’ici, ils n’en ont pas eu.”

Source: The Washington Post (09/12/1999)

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mardi 24 mars 2009

Les banquiers de la honte

Par Bruno Abescat, publié le 10/02/2009 11:52 - mis à jour le 12/02/2009 07:58

Accusés de plomber l'économie, de mépriser leurs clients, de s'adjuger des revenus mirobolants, ils sont stigmatisés de toutes parts. Non sans raison : ils ont péché par arrogance, irresponsabilité ou encore dogmatisme. Et pourtant il faut bien sauver le système bancaire. Sinon...

La semaine prochaine, BNP Paribas et la Société générale, puis, le 4 mars, le Crédit agricole présenteront leurs résultats 2008. Les trois grandes banques françaises afficheront des bénéfices confortables. De l'ordre de 6 à 7 milliards d'euros. Moitié moins qu'en 2007, tout de même. Mais, dans les états-majors, on ne se fait guère d'illusions. Une fois encore, dans les dîners en ville, entre amis, près de la machine à café, les Français ne vont pas manquer de pourfendre ces banques qui n'hésitent pas à tendre la sébile à l'Etat, de fustiger « ces banquiers qui se goinfrent » alors que le pays s'enfonce dans la crise.

De gauche à droite: Frédéric Oudéa - Société générale. Baudouin Prot - BNP Paribas. Philippe Dupont - Banque populaire. Bernard Comolet - Caisses d'épargne. Georges Pauget - Crédit agricole.

B. Tessier/reuters

De gauche à droite: Frédéric Oudéa - Société générale. Baudouin Prot - BNP Paribas. Philippe Dupont - Banque populaire. Bernard Comolet - Caisses d'épargne. Georges Pauget - Crédit agricole.

« En France, depuis les Templiers, on a toujours brûlé les financiers. C'est presque un sport national ! » tente, crânement, de minimiser l'une des figures de la place. Au lendemain de la Grande Dépression, le ministre des Finances du Front populaire, Vincent Auriol, ne lançait-il pas déjà : « Les banques, je les ferme. Les banquiers, je les enferme » ? Depuis quelques mois, pourtant, jamais leur impopularité n'a atteint un tel degré. Les éternels mal-aimés sont devenus les nouveaux boucs émissaires. L'heure de la curée a sonné. Et c'est à qui se montrera le plus féroce. De l'homme de la rue à Nicolas Sarkozy, des parlementaires à Ségolène Royal. A tous les étages on bouffe du banquier ! Ici comme ailleurs. Depuis son élection, Barack Obama leur a réservé ses plus belles diatribes et José Luis Zapatero vient de les « recadrer » au palais de la Moncloa, le Matignon espagnol. Même Jean-Claude Trichet, le très modéré président de la Banque centrale européenne, y est allé de sa remontrance : « Nous attendons du secteur bancaire qu'il apporte sa contribution pour restaurer la confiance. » En langage de banquier central, vu de Francfort, cela vaut condamnation.

Tous coupables, les financiers ?

Cette mise au ban, universelle, a quelque chose de caricatural. Elle s'explique cependant tant la profession a « déconné grave », selon le mot de Jean-Marie Messier, ex-patron de Vivendi Universal. Accusés, levez-vous !

Leurs meilleurs avocats ont beau plaider l'irresponsabilité des régulateurs ou l'incompétence des agences de notation, les banques - américaines en tête - sont à l'origine de la crise. En inventant, notamment, les crédits subprimes - des prêts spécialement conçus pour une clientèle désargentée - puis en les diffusant, elles « ont oublié que le coeur de leur métier était d'évaluer les risques et, pis encore, les ont transférés à d'autres », relève dans un livre qui vient de paraître (1) l'un des piliers de Lazard Paris, Matthieu Pigasse.

Elles ont aussi mis le système en péril. Pour la première fois depuis 1929, les déposants se sont demandé si leur argent était en sécurité sur leur compte en banque. En clair, on a frôlé le bank run. Les dirigeants se sont-ils excusés ? Pas une seule fois.

Parfois nationalisées, sous perfusion ou simplement soutenues, la majorité d'entre elles a désormais fait appel à l'Etat et donc aux contribuables. En retour, entreprises et particuliers attendaient un peu plus de compréhension face aux difficultés grandissantes. Les banquiers assurent qu'ils jouent le jeu, mais il aura tout de même fallu, en France, nommer un médiateur du crédit pour veiller à ce qu'ils financent correctement l'économie. « Trop de risque hier, trop de prudence aujourd'hui », leur assénait, dès cet automne, le chef de l'Etat.

Les banquiers ont fait preuve de myopie politique

Partout, les banquiers ont fait preuve d'une incroyable myopie politique. L'Elysée a dû leur tordre le bras pour qu'ils renoncent à leurs bonus. Non content d'avoir engrangé pendant des années des rémunérations à la limite, pour tout à chacun, de l'indécence, tous n'avaient pas l'air convaincu de devoir payer leur tribut à la crise. De son côté, Barack Obama y est allé de son coup de gueule. « C'est le comble de l'irresponsabilité, c'est honteux ! » s'est-il emporté, avant de décider de plafonner à 500 000 dollars le salaire annuel des dirigeants d'établissements renfloués par l'Etat. Un vrai électrochoc.

Allez vous étonner après cela que le divorce soit total entre les opinions publiques et les élites de la finance, devenues un sujet de raillerie en or. En ce moment, sur la Toile, les internautes se délectent d'une vidéo, parodie d'une réunion des Alcooliques anonymes à la sauce traders : « Qui veut se lancer ? Charles ? - Bonsoir, je m'appelle Charles et je n'ai pas fait d'investissements hasardeux depuis deux mois... - Bravo, Charles ! [applaudissements] » Une bonne façon d'évacuer le stress ? Car, désormais, la clientèle se montre plus inquiète au guichet. Fin janvier, selon un sondage Ifop paru dans Le Journal du dimanche, 46 % des Français jugeaient les banques pas assez solides pour faire face aux suites de la crise financière. Commentaire d'un représentant de l'institut : « Si la confiance n'est pas rompue, elle est largement entamée. »

Interrogés, les professionnels trouvent ces attaques « excessives » et même « injustes ». « On atteint des sommets de violence et de désinformation. Cela commence à bien faire », s'agace une porte-parole de la Fédération bancaire française. Les banques tricolores soulignent - à juste titre -qu'elles ont été beaucoup plus sages que leurs consoeurs américaines et même que leur situation financière est plus enviable que celle de la plupart des établissements européens. Somme toute, elles traversent d'ailleurs plutôt bien la tempête. Elles rappellent aussi que l'argent qu'elles reçoivent sera intégralement remboursé et qu'il rapportera chaque année plus de 1 milliard d'euros à l'Etat. Certes. Elles n'en sont pas moins fragilisées. Hier trop souvent hautain, voilà aujourd'hui l'establishment bancaire sur la défensive, tenu de rendre des comptes et, pour tout dire, sous tutelle.

"Cessons la diabolisation"

Gare cependant à ne pas aller trop loin. « Il faut cesser de nous diaboliser ! » implore le patron de la Société générale, Frédéric Oudéa. Après tout, ceux qui les dénoncent, pouvoirs publics en tête, se sont aussi montrés, pour le moins, laxistes et aveugles. A présent, l'urgence est de remettre à flot le système financier. « Le redressement de l'économie ne pourra avoir lieu qu'une fois le bilan des institutions bancaires consolidé », martèle Olivier Blanchard, chef économiste du Fonds monétaire international. Le chantier est considérable. Selon les dernières prévisions du FMI, justement, les pertes totales des banques dans le monde s'élèveraient à 2 200 milliards de dollars d'ici à 2010. Et le pire pourrait bien être encore à venir des Etats-Unis. Les banquiers ne sont pas sortis du purgatoire.

(1) Le Monde d'après. Une crise sans précédent, par Matthieu Pigasse et Gilles Finchelstein. Plon.

TOP SECRET



Le document suivant, daté de Mai 1979, a été trouvé le 7 Juillet 1986 dans un photocopieur IBM acheté à une vente de surplus militaire.

Négligence ou fuite intentionnelle, il semble que ce document ait été en la possession des services secrets de l'US Navy.
Le document, par sécurité, ne porte pas la signature de l'organisation dont il provient. Mais des recoupements d'informations et de dates laissent supposer qu'il pourrait s'agir du
Groupe de Bildergerg, un "club de réflexion" qui rassemble des personnes extrêmement puissantes des mondes de la finance, de l'économie, de la politique, de l'armée et des services secrets.

Le document se présente comme un "manuel de programmation" de la société, apparemment destiné aux nouveaux membres de l'organisation.

Ce document pourrait aussi avoir été écrit par un auteur de science-fiction inspiré, ou par un journaliste bien informé. Vrai ou faux, l'important est que les stratégies qui sont décrites ici sont très largement appliquées dans les orientations de l'économie et de la société depuis 30 ans, dans tous les pays occidentaux, et avec une remarquable synchronisation.


Publié en annexe du livre "Behold a pale horse" de William Cooper, Light Technology Publishing, 1991


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[ début du document ]

Sécurité Introduction historique Introduction politique Energie Introduction descriptive des armes silencieuses Introduction théorique Energie : la découverte de Mr Rothschild Sensationnelle découverte Application en économie Le modèle économique Le shock-testing économique Concepts généraux de l'Energie Le modèle E Inductance économique Facteurs inductifs à considérer Conversion Introduction aux amplificateurs économiques Amplification des sources d'Energie Consentement, la première victoire Diversion, la stratégie première Sommaire de la diversion Table des stratégies Logistique Courte liste d'inputs Courte liste d'outputs L'utérus artificiel La structure politique d'une nation Action - Offensive Responsabilité Résumé Relations du flux dans le temps et oscillations auto-destructives





TOP SECRET

Silent weapons for quiet wars

Armes silencieuses pour guerres tranquilles



An introductory programming manual


Operations Research
Technical Manual
TM-SW7905.1


Bienvenue à bord

Cette publication marque le 25è anniversaire de la Troisième Guerre Mondiale, appelée "guerre tranquille", et conduite en utilisant des armes biologiques subjectives, qualifiées "d'armes silencieuses".


Sécurité

Il est manifestement impossible de parler d'engineering social, ou d'automatisation d'une société (engineering des systèmes d'automatisation sociale ou "armes silencieuses") sur une échelle nationale ou internationale sans impliquer de vastes objectifs de contrôle social et de destruction de la vie humaine (c'est à dire d'esclavage et de génocide).

Ce manuel est en lui-même une déclaration d'intention de ce type. Un tel écrit doit être tenu à l'abri du regard du public. Autrement, il pourrait être reconnu comme une déclaration formelle et technique de guerre intérieure. De plus, dans le cas où une personne ou un groupe de personnes dans une position de pouvoir importante utiliseraient une telle connaissance et une telle méthodologie pour la conquête économique, il doit être compris qu'un état de guerre intérieure existe alors entre ce groupe de personnes et le public.

La solution aux problèmes de notre époque requièrent une approche impitoyablement franche, sans s'embarrasser de valeurs religieuses, morales, ou culturelles.

Vous avez été sélectionné pour ce projet en raison de votre capacité à regarder la société humaine avec une froide objectivité, et encore d'analyser ou de discuter de vos observations et conclusions avec des capacités intellectuelles similaires sans la perte de la discrétion ou de l'humilité. De telles vertus sont exercées dans votre propre intérêt supérieur. Ne déviez pas d'elles.


Introduction historique

La technologie des armes silencieuses a évolué à partir d'Operations Research (O.R.), une méthodologie stratégique et tactique développée par l'état-major militaire en Angleterre durant la Seconde Guerre Mondiale. Le but original d'Operations Research était d'étudier les problèmes stratégiques et tactiques de défense aérienne et terrestre avec pour objectif l'utilisation effective de ressources limitées contre des ennemis étrangers.

Il fut bientôt reconnu par ceux en position de pouvoir que les mêmes méthodes pouvaient être utiles pour contrôler totalement une société. Mais de meilleurs outils étaient nécessaires.

L'engineering social (l'analyse et l'automatisation d'une société) requièrent la mise en relation d'une grande quantité d'informations économiques toujours changeantes, si bien qu'un système ultra-rapide de traitement de l'information était nécessaire pour prendre de vitesse la société, et prédire quand celle-ci sera parvenue à sa capitulation.

Les calculateurs à relais étaient trop lents, mais l'ordinateur électronique, inventé en 1946 par J.Presper Eckert et John W.Mauchly remplit la mission.

L'étape décisive suivante fut le développement d'une méthode de programmation par lignes en 1947, par le mathématicien George B. Dantzig.

Puis en 1948, le transistor, inventé par J. Bardeen, W. H. Battrain, and W. Shockley, promit le champ d'action de l'ordinateur à une expansion rapide grâce à la réduction de l'espace et de l'énergie nécessaires.

Avec ces trois inventions sous leur direction, ceux qui étaient en position de pouvoir pressentirent fortement qu'il était possible pour eux de contrôler l'ensemble du monde en appuyant sur un bouton.

Immédiatement, la Fondation Rockfeller mit ceci en application en subventionnant un cycle d'études de 4 ans au Harvard College, fondant le Harvard Economic Research Project pour étudier la structure de l'économie américaine. Un an plus tard, en 1949, l'US Air Force se joignait au projet.

En 1952, la période d'études se termina, et une rencontre à haut niveau de l'Elite était conduite pour déterminer la prochaine phase des recherches en opérations sociales. Le projet Harvard avait été très fructueux, et quelques uns de ses résultats furent publiés en 1953, suggérant la possibilité d'un engineering socio-économique (*).

Avec la fusion nucléaire en 1954, la promesse de sources d'énergie illimitées à partir de l'hydrogène lourd de l'eau de mer, et en conséquence la disponibilité d'un pouvoir social illimité, était une possibilité éloignée de seulement quelques décennies.


La combinaison était irrésistible.

La Guerre Tranquille fut tranquillement déclarée par l'Elite Internationale lors d'une rencontre tenue en 1954.


Bien que le système des armes silencieuses fut presque conçu 13 ans plus tôt, l'évolution de ce nouveau système d'armes n'a jamais souffert de revers ou de contretemps majeurs.

Ce volume marque le 25ème anniversaire du début de la Guerre Tranquille. D'ores et déjà, cette guerre intérieure a remporté beaucoup de victoires sur beaucoup de fronts à travers le monde.

(*) "Studies in the Structure of American Economy" (1953), par Vassili Leontief (directeur du Harvard Economic Research Project), International Science Press Inc., White Plains, New York.


Introduction politique

En 1954, il fut bien reconnu par ceux en position de pouvoir que ce n'était qu'une question de temps, seulement quelques décennies, avant que le public ordinaire soit capable d'atteindre et de renverser le berceau du pouvoir, avant que les éléments essentiels de la nouvelle technologie des armes silencieuses soient accessibles pour une utopie publique comme elles le sont pour fournir une utopie privée.

La question de première importance, celle de la dominance, tourna autour du sujet des sciences de l'énergie.


Energie

L'énergie est reconnue comme la clé de toutes les activités sur Terre. Les sciences naturelles sont l'étude des sources et du contrôle de l'énergie naturelle, et les sciences sociales, exprimées théoriquement à travers l'économie, sont l'étude des sources et du contrôle de l'énergie sociale. Toutes deux sont des systèmes de comptabilisation: des mathématiques. Par conséquent, les mathématiques sont la première science de l'énergie.

Toute science est essentiellement un moyen vers un but. Le moyen est la connaissance. Le but est le contrôle. Au delà de ceci demeure une seule question: Qui sera le bénéficiaire?

En 1954, tel fut le sujet de préoccupation majeur. Bien que les soi-disant questions morales furent soulevées, du point de vue de la loi de sélection naturelle, il fut admis qu'une nation ou qu'une population mondiale qui n'utiliserait pas son intelligence ne seraient pas meilleurs que des animaux qui n'ont pas d'intelligence. De telles personnes sont des bêtes d'élevage par choix et consentement.

En conséquence, dans l'intérêt du futur ordre mondial, de sa paix et de sa tranquillité, il fut décidé de mener une guerre tranquille contre le public américain avec pour ultime objectif de déplacer l'énergie sociale et naturelle (richesse) de la masse indisciplinée et irresponsable vers les mains de quelques chanceux autodisciplinés et responsables.

Afin d'atteindre cet objectif, il était nécessaire de créer, de protéger, et d'utiliser de nouvelles armes qui, comme l'avenir le vérifia, étaient un type d'armes si subtiles et sophistiquées dans leur principe de fonctionnement et leur apparence publique qu'elles obtinrent le nom "d'armes silencieuses".

En conclusion, l'objectif de la recherche économique, telle qu'elle est conduite par les dirigeants du capital (banques) et des industries de biens et services, est l'établissement d'une économie totalement prévisible et manipulable.

Afin de parvenir à une économie totalement prévisible, les éléments des classes inférieures de la société doivent être amenées à un contrôle total, c'est à dire doivent être mises à la rue, placés sous un joug, et assignées à un devoir social à long-terme depuis le plus jeune âge, avant qu'ils aient une opportunité de se poser des questions sur la propriété de la matière. Afin de parvenir à une telle conformité, la cellule familiale des classes inférieures doit être désintégrée au moyen d'un processus d'augmentation des préoccupations des parents.

La qualité de l'éducation donnée aux classes inférieures doit être de la plus pauvre sorte, de telle sorte que le fossé de l'ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Avec un tel handicap initial, même de brillants éléments des classes inférieures n'ont que peu d'espoir de s'extirper du lot qui leur a été assigné dans la vie. Cette forme d'esclavage est essentielle pour maintenir un certain niveau d'ordre social, de paix, et de tranquillité pour les classes supérieures dirigeantes.


Introduction descriptive des armes silencieuses

Tout ce qui est attendu d'une arme ordinaire est attendu d'une arme silencieuse par ses créateurs, mais seulement dans sa manière de fonctionner.

Elle tire des situations, au lieu de balles; propulsées par le traitement des données, au lieu d'une réaction chimique; tirant leur origine d'octets d'informations, au lieu de grains de poudre; à partir d'un ordinateur, au lieu d'un fusil; manipulée par un programmeur d'ordinateur au lieu d'un tireur d'élite, sous les ordres d'un banquier au lieu d'un général d'armée.

Elle ne produit pas de bruit d'explosion évident, ne cause pas de dommages physiques ou mentaux évidents, et n'interfère pas de façon évidente avec la vie quotidienne sociale de chacun.

Elle produit pourtant un immanquable "bruit", cause d'immanquables dommages physiques et mentaux, et interfère de façon immanquable avec la vie sociale quotidienne; ou plutot, immanquable pour un observateur entraîné, pour celui qui sait quoi regarder.

Le public ne peut pas comprendre cette arme, et donc ne peut pas croire qu'il est attaqué et soumis par une arme.

Le public peut instinctivement sentir que quelque chose ne va pas, mais en raison de la nature technique de l'arme silencieuse, il ne peut pas exprimer son sentiment d'une façon rationnelle, ou prendre en main le problème avec intelligence. Par conséquent, ils ne sait pas comment crier à l'aide, et ne sait pas comment s'associer avec d'autres pour se défendre.

Lorsqu'une arme silencieuse est appliquée graduellement, les gens s'ajustent, s'adaptent à sa présence, et apprennent à tolérer ses répercussions sur leurs vies jusqu'à ce que la pression (psychologique via économique) devienne trop grande et qu'ils s'effondrent.

En conséquence, l'arme silencieuse est un type d'arme biologique. Elle attaque la vitalité, les options, et la mobilité des individus d'une société, en connaissant, comprenant, manipulant, et attaquant leurs sources d'énergie sociales et naturelles, ainsi que leur forces et faiblesses physiques, mentales, et émotionnelles.


Introduction théorique



"Donnez moi le contrôle sur la monnaie d'une nation,
et je n'aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois."


Mayer Amshel Rothschild (1743-1812)

La technologie actuelle des armes silencieuses est une extension d'une idée simple découverte, succinctement exprimée, et effectivement appliquée par Mayer Amshel Rothschild. Mr Rothschild découvrit le composant passif manquant de la théorie économique, connu sous le terme d'induction économique. Bien sûr, il ne pensa pas sa découverte en ces termes du 20 è siècle, et l'analyse mathématique dut attendre la Seconde Révolution Industrielle, l'avènement des théories physiques et électroniques, et finalement, l'invention de l'ordinateur électronique, avant d'être effectivement mise en application dans le contrôle de l'économie mondiale.


Energie : la découverte de Mr Rothschild

Ce que Mr Rothschild avait découvert était le principe de base du pouvoir, de l'influence, et du contrôle sur les gens tel qu'il est appliqué à travers l'économie. Ce principe est: "lorsque vous prenez l'apparence du pouvoir, les gens vous le donnent bientôt."

Mr Rothschild avait découvert que la monnaie ou les comptes de crédits sur dépôt avaient l'apparence requise du pouvoir qui pouvait être utilisé pour induire les gens (l'inductance, les gens correspondant à un champ magnétique) en échangeant leur réelle richesse contre une promesse de richesse plus grande (au lieu d'une compensation réelle). Ils déposeraient des richesses réelles en échange d'une simple lettre de change. Mr Rothschild vit qu'il pouvait emmettre plus de promesses qu'il ne pouvait en rembourser, aussi longtemps qu'il pourrait montrer un stock d'or pour rassurer ses clients.

Mr Rothschild prêta ses lettres de promesses aux particuliers et aux états. Cela devait créer une confiance excessive. Après quoi il rendrait l'argent plus rare, ressererait le contrôle du système, et collecterait les avoirs contractuellement garantis. Le cycle fut ensuite répété. Ces pressions pourraient être utilisées pour initier une guerre. Il aurait ensuite le contrôle de la disponibilité de la monnaie pour déterminer le vainqueur de la guerre. Le gouvernement qui accepterait de lui donner le contrôle de son économie obtiendrait son soutien.

Le remboursement des dettes serait assuré par l'aide économique à l'ennemi de l'emprunteur. Le profit généré par cette méthode économique permit à Mr Rothschild de multiplier sa fortune. Il découvrit que l'avidité du public permettrait à la monnaie d'être imprimée par le gouvernement au-delà des limites (inflation) de remboursement en métal précieux ou en production de biens et services.

Dans un tel système, le crédit, présenté sous une forme appelée "monnaie", a l'apparence du capital, mais n'est en fait que du capital négatif, du découvert. Extérieurement, cela a l'apparence de la production de services, alors que ce n'est en réalité que de la dette, de l'endettement. C'est donc une inductance économique (ou incitation économique) au lieu d'une capacitance économique (capacité de production réelle), et faute d'être équilibré d'une autre façon, cela doit être équilibré par la destruction de population (guerre, génocide). La totalité des biens et services représentent le capital réel appelé produit national brut, et la monnaie peut être imprimée à un niveau équivalent en continuant de représenter la capacitance économique; mais la monnaie imprimée au-delà de ce niveau est soustractive, introduit de l'inductance économique, et constitue des notes de créances et de l'endettement.

La guerre est donc l'équilibre du système obtenu en tuant les vrais créditeurs (le public à qui on a dit d'échanger ses véritables valeurs contre de la monnaie surévaluée) et en ayant recours à tout ce qui reste des ressources de la nature et de la régénération de ces ressources.

Mr Rothschild avait découvert que la monnaie lui donnait le pouvoir de réarranger la structure économique à son propre avantage, de déplacer l'inductance économique vers celles des positions économiques qui encourageraient la plus grande instabilité économique ou oscillation.

La clé finale du contrôle économique dut attendre qu'il y eut suffisamment de données et un équipement informatique rapide pour garder un regard rapproché sur les oscillations économiques crées par le "price-shocking" et l'excès d'énergie sous forme de crédits-papier (inductance/ inflation).


Découverte décisive

Le champ de l'industrie aéronautique fournit la plus grande évolution en engineering économique par la voie de la théorie mathématique du "shock-testing". Dans ce procédé, un projectile est tiré à partir d'un avion vers le sol, et l'impulsion du recul est mesurée par des capteurs de vibration disposés sur la carlingue, et branchés à des graphes enregistreurs.

En étudiant l'écho ou les réflexions de l'impulsion de recul sur l'avion, il est possible de découvrir les vibrations critiques dans la structure de l'avion. (...) Du point de vue de l'engineering, cela signifie que les forces et les faiblesses de la structure d'un avion en termes d'énergie vibratoire peuvent être découverts et manipulés.

Application en économie

Pour utiliser cette méthode de "shock testing" aéronautique dans l'engineering économique, les prix des produits sont soumis à un choc, et la réaction du public est mesurée. L'écho résultant du choc économique est interprété théoriquement par des ordinateurs et la structure psycho-économique est ainsi découverte. C'est par ce procédé qu'est découvert ce qui définit le ménage familial et rend possible son évaluation.

Dès lors, la réponse du ménage aux chocs futurs peut être prédite et manipulée, et la société devient alors un animal bien régulé avec ses reins sous le contrôle d'un système sophistiqué de comptabilité de l'énergie sociale régulé par ordinateur.

Finalement, chaque élément individuel de la structure en vient à être sous le contrôle d'un ordinateur à travers la connaissance des préférences personnelles, une telle connaissance étant garantie par l'association informatique du code barre avec des consommateurs identifiés (via le numéro de carte de crédit, et plus tard par le tatouage permanent sur le corps d'un numéro invisible sous la lumière ambiante ordinaire).


Le modèle économique

Le Harvard Economic Research Project (1948 -... ) était une extension d'Operations Research. Son propos était de découvrir la science du contrôle d'une économie: au départ l'économie américaine, puis l'économie mondiale. Il fut pressenti qu'avec suffisamment de bases mathématiques et de données, il serait bientôt facile de prédire et de contrôler la tendance d'une économie, aussi bien que de prédire et de calculer la trajectoire d'un projectile. Ceci s'est effectivement avéré être le cas. Plus encore, l'économie a été transformée en un missile guidé vers une cible.

Le but immédiat du projet Harvard était de découvrir la structure économique, quelles forces modifient cette structure, comment le comportement de la structure peut être prédit, et comment il peut être manipulé. Ce qui était recherché était une connaissance bien organisée des structures mathématiques et des interrelations d'investissement, de production, de distribution, et de consommation.

Pour faire un résumé de tout cela, il fut découvert qu'une économie obéissait aux mêmes lois que l'électricité, et que toutes les théories mathématiques ainsi que le savoir faire pratique et informatique développé dans le domaine électronique pouvait être directement appliqué dans l'étude de l'économie.

Cette découverte ne fut pas proclamée ouvertement, et ses implications les plus subtiles furent et sont encore un secret soigneusement gardé, comme par exemple le fait que dans un modèle économique, la vie humaine est mesurée en dollars, ou qu'une étincelle électrique générée à l'ouverture d'un interrupteur connecté à un inducteur actif est mathématiquement analogue à l'initiation d'une guerre.

Le plus grand obstacle rencontré par les théoriciens de l'économie fut la description précise du ménage en tant qu'industrie. Ceci est un défi parce que les achats du consommateur sont une affaire de choix, qui est lui-même influencé par le revenu, les prix, et d'autres facteurs économiques.

Cet obstacle fut levé par un moyen indirect et statistiquement approximatif, en utilisant le shock-testing pour déterminer les caractéristiques courantes, appelés coefficients techniques courants, d'une industrie de biens ménagers.

Finalement, parce que les problèmes en économie théorique pouvaient être traduits très facilement en problèmes d'électronique théorique, et la solution traduite à son tour en sens inverse, il s'en suivit que seul un livre de traduction linguistique et de définition de concepts avait besoin d'être écrit. Le reste pouvait être trouvé dans les travaux ordinaires en mathématique et électronique. Cela rend inutile la publication d'un livre sur l'économie avancée, et simplifie considérablement la sécurité du projet.


Le shock-testing économique

L'une des méthodes d'évaluation des coefficients techniques d'une industrie de transformation consiste à soumettre le prix des produits à un choc, et à noter les changements dans les ventes de tous les produits.

Non seulement le prix des produits mais aussi la disponibilité du travail peut être utilisé comme moyen de shock-testing. Les grèves fournissent d'excellents shock-tests d'une économie, en particulier dans les secteurs de services critiques comme le transport routier, les communications, les services urbains collectifs (énergie, eau, ramassage des ordures, etc).

Grâce au shock-testing, il fut découvert une relation directe entre la disponibilité du flux d'argent dans une économie et la réponse d'une masse de gens en fonction de cette disponibilité.

Par exemple, il y a une relation quantitative mesurable entre le prix de l'essence et la probabilité qu'une personne fasse l'expérience d'un mal de tête, ou ressente l'envie de voir un film violent, fumer une cigarette, ou aller à une taverne pour une chope de bière.

Le plus intéressant est qu'en observant et mesurant les modèles économiques par lesquels le public essaye de fuir ses problèmes et s'échapper de la réalité, et en appliquant la théorie mathématique d'Operations Research, il est possible de programmer des ordinateurs pour prédire la plus probable combinaison d'événements créés (chocs) qui amèneront à un contrôle complet et à la subjugation du public, à travers une subversion de l'économie publique (en agitant l'arbre à prunes).


Concepts généraux de l'Energie

Dans l'étude des systèmes d'énergie, il apparaît toujours trois concepts élémentaires. Ce sont l'énergie potentielle, l'énergie cinétique, et la dissipation d'énergie. Et correspondant à ces trois concepts, il y a trois contreparties physiques essentielles et idéalisées appelées composants passifs.

1 - Dans la science physique, le phénomène d'énergie potentielle est associé à une propriété physique appelée élasticité ou rigidité, et qui peut être représentée par un ressort tendu.

En science électronique, l'énergie potentielle est stockée dans un capaciteur au lieu d'un ressort. Cette propriété est appelée capacitance au lieu d'élasticité ou rigidité.

2 - Dans la science physique, le phénomène d'énergie cinétique est associé à une propriété physique appelée inertie ou masse, et peut être représenté par une masse en mouvement.

En science électronique, l'énergie cinétique est stockée dans un inducteur (un champ magnétique). Cette propriété est appelée induction au lieu d'inertie.

3 - Dans la science physique, le phénomène de dissipation énergétique est associé à une propriété physique appelée friction ou résistance, et qui peut être représentée par un appareil convertissant l'énergie en chaleur.

En science électronique, la dissipation d'énergie est produite par un élément appelé résistance ou conducteur. Cette propriété est appelée résistance ou conductance.

En économie, ces trois concepts énergétiques sont associés de la façon suivante:


Capacitance économique

Capital (argent, stocks à l'inventaire, investissement immobiliers ou en valeurs durables, etc)

Conductance économique

Marchandises (coefficients de flux de production)

Inductance économique

Services

L'ensemble de la théorie mathématique développée dans l'étude d'un système d'énergie (mécanique, électronique, etc.) peut être directement appliqué dans l'étude de n'importe quel autre système d'énergie (par exemple économique).


Le modèle E

Une économie nationale consiste en des flux simultanés de production, distribution, consommation, et investissement. Si l'on assigne une valeur numérique à tous ces éléments, y compris le travail et les fonctions humaines, avec comme unité de mesure, disons, le dollar de 1939, alors ce flux peut être représenté par un courant circulant dans un circuit électrique, et son comportement peut être prédit et manipulé avec une précision utile.

Les trois composants énergétiques passifs de l'électronique, le capaciteur, le conducteur (ou résistance), et l'inducteur, correspondent aux trois composants énergétiques passifs de l'économie, appelés respectivement le capital, les biens, et les services.

La capacitance économique représente le stockage de capital sous une forme ou sous une autre.

La conductance économique représente le niveau de conductance des matières pour la production de biens.

L'inductance économique représente l'inertie de la valeur économique en mouvement. C'est un phénomène de population connu sous le nom de services.


Inductance économique


Un inducteur électrique a un courant électrique comme premier phénomène, et un champ magnétique comme second phénomène (inertie). Correspondant à cela, un inducteur économique a un flux de valeur économique comme premier phénomène, et un champ de population comme second phénomène d'inertie. Quand le flux de valeur économique (c'est à dire d'argent) diminue, le champ de population humaine disparaît dans le but de permettre à la valeur économique de continuer à circuler (cas extrême: guerre).

L'inertie du public est le résultat des habitudes de consommation, du standard de vie désiré, et il s'agit généralement d'un phénomène d'auto-préservation.


Facteurs inductifs à considérer

1- Population

2- Magnitude des activités économiques du gouvernement

3- Méthode de financement de ces activités du gouvernement (cf. Peter-Paul Principle - inflation de la monnaie)


Conversion

Charge

Coulombs

Dollars (1939)

Flux/ courant

Ampères (coulombs/ seconde)

Dollars de flux par an

Force de motivation

Volts

Demande (output) en dollars

Conductance

Ampères par volt

Flux annuel en dollars par dollar de demande

Capacitance

Coulombs par volt

Dollars de production en stock par dollar de demande


Introduction aux amplificateurs économiques

Les amplificateurs économiques sont les composants actifs de l'engineering économique. La caractéristique de base de n'importe quel amplificateur (mécanique, électrique, ou économique) est qu'il reçoit un signal de contrôle en entrée (input), et délivre de l'énergie à partir d'une source d'énergie indépendante vers un terminal spécifique en sortie (output), dans une relation prévisible avec le signal de contrôle en entrée.

La forme la plus simple d'amplificateur économique est un instrument appelé publicité.

Si une publicité TV s'adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d'une personne de 12 ans.

Un amplificateur économique peut avoir plusieurs entrées ou sorties. Sa réponse peut être instantanée ou différée. Son circuit peut être représenté symboliquement par un interrupteur tournant si ses options sont exclusives, qualitatives, ou binaires ("go" ou "no-go"), ou il peut avoir ses relations paramétriques entrée/sortie spécifiées par une matrice avec les sources d'énergies internes représentées.

Quelque soit la forme qu'il puisse avoir, son but est de gouverner le flux d'énergie d'une source vers un réceptacle en sortie, en relation directe avec un signal de contrôle extérieur. Pour cette raison il est considéré comme un élément ou composant de circuit actif.

Les Amplificateurs Economiques se répartissent en des classes appelées stratégies, et, en comparaison avec les amplificateurs électroniques, les fonctions internes spécifiques d'un amplificateur économique sont appelées logistiques au lieu d'électriques.

De plus, les amplificateurs économiques ne délivrent pas seulement un gain d'énergie mais sont aussi en pratique utilisées pour provoquer des changements dans les circuits économiques.

Dans le design d'un amplificateur économique nous devons avoir une idée d'au moins cinq fonctions, qui sont:

(1) le signal en entrée disponible

(2) les objectifs de contrôle-sortie souhaités

(3) les objectifs stratégiques

(4) les sources de pouvoir économique disponibles

(5) les options logistiques

Le processus de définition et d'évaluation de ces facteurs et d'incorporation de l'amplificateur économique dans un système économique a été populairement appelé game theory.

Le design d'un amplificateur économique commence par la spécification du niveau d'énergie de l'output, qui peut aller de personnel à national. La deuxième condition est la vitesse de réponse, c'est à dire la vitesse avec laquelle l'action en sortie est une fonction des commandes en entrée. Un gain élevé combiné avec un fort feedback aident à obtenir la précision requise.

La plupart des erreurs résideront dans le signal de données en entrée.


Amplification des sources d'Energie

L'étape suivante dans le processus du design d'un amplificateur économique est de découvrir les sources d'énergie. Les sources d'énergie qui soutiennent tout système économique sont bien sûr la fourniture de matières premières, et le consentement du peuple à travailler, et en conséquence à assumer un certain rang social, position, niveau, ou classe dans la structure sociale (c'est à dire de fournir du travail aux niveaux variés de l'ordre concerné).

Chaque classe, en oeuvrant à garantir son propre niveau de revenu, contrôle le niveau immédiatement en dessous lui, et ainsi préserve la structure de classe. Ceci fournit la stabilité et la sécurité, mais aussi un gouvernement par le haut.

Au fil du temps, et de l'amélioration de la communication et de l'éducation, les éléments des classes inférieures deviennent aptes à la connaissance et envieux des bonnes choses que les membres des classes supérieures possèdent.

Ceci menace la souveraineté de l'élite.

Si l'ascension des classes inférieures peut être contenue assez longtemps, l'élite peut parvenir à la dominance de l'énergie, et le peuple, par consentement, ne tiendra plus alors une position de ressource énergétique essentielle.

Jusqu'à ce qu'une telle dominance de l'énergie soit absolument établie, le consentement du peuple à travailler et à laisser les autres prendre en main leurs affaires doit être pris en considération, dans la mesure où un échec en ce domaine amènerait le peuple à interférer dans le transfert final des sources d'énergie au contrôle de l'élite.

Il est essentiel de reconnaître qu'à l'heure actuelle, le consentement du public est encore une clé essentielle pour la distribution de l'énergie dans le processus d'amplification économique.

Par conséquent, le consentement en tant que mécanisme de libération de l'énergie va maintenant être étudié.


Consentement, la première victoire

Un système d'arme silencieuse opère à partir de données obtenu d'un public docile par des moyens légaux. Davantage d'information est rendue disponible pour les programmeurs des systèmes d'armes silencieuses à travers l'Internal Revenue Service. (voir Etudes de la structure de l'économie américaine pour une liste de sources I.R.S.)

L'information consiste en la livraison obligatoire de données bien organisées contenues dans les formulaires de taxes fédéraux ou nationaux, collectées, assemblées, et présentées par les payeurs de taxes et les employeurs.

De plus, le nombre de tels formulaires soumis à l'I.R.S. est un indicateur utile du consentement du public, un facteur important dans la prise de décision stratégique. D'autres sources de données sont exposées dans la Courte Liste d'inputs.

Les coefficients de consentement sont un feedback numérique indiquant le statut de victoire. Base psychologique: quand le gouvernement est capable de collecter des taxes et de dimensionner la propriété privée sans juste compensation, c'est une indication que le public est mûr pour se rendre et consentir à sa mise en esclavage et à son asservissement légal. Un bon indicateur, facilement quantifiable, de temps plus durs à venir est le nombre de citoyens publics qui payent une taxe sur le revenu en dépit d'un manque évident de réciprocité ou de service honnête de la part du gouvernement.


Diversion, la stratégie première

L'expérience a montré que la méthode la plus simple pour rendre efficace une arme silencieuse et gagner le contrôle du public est de maintenir le public ignorant des principes basiques des systèmes d'un coté, tout en le gardant dans la confusion, désorganisé, et distrait avec des sujets sans importance réelle de l'autre coté.

Ceci est obtenu en:

1 - décourageant l'activité de leurs esprits; sabotant leurs activités mentales; fournissant des programmes d'éducation de basse qualité en mathématiques, logique, design des systèmes et économie, et en décourageant la créativité.

2 - encourageant leurs émotions, augmentant leur égocentrisme et leur goût pour les activités émotionnelles et physiques, en:

a) - multipliant des affronts et attaques émotionnelles (viol mental et émotionnel) au moyen d'un barrage constant de violence, de guerres, de sexe dans les médias - en particulier la TV et les journaux.

b) - leur donnant ce qu'ils désirent - en excès - "junk food" pour l'esprit, et en les privant de ce dont ils ont réellement besoin.

3 - réécrivant l'histoire et la loi, et soumettant le public à des distractions, en étant ainsi capable de déplacer leurs pensées de leurs besoins personnels vers des priorités extérieures hautement fabriquées.

Ceci prévient leur intérêt et leur découverte possible des armes silencieuses et de la technologie d'automatisation sociale.

La règle générale est qu'il y a un profit dans la confusion; plus la confusion est grande, plus le profit est grand. Ainsi, la meilleure approche est de créer des problèmes, et ensuite d'offrir des solutions.


Sommaire de la diversion

Médias: Garder l'attention du public adulte distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle.

Enseignement: Garder le public ignorant des véritables mathématiques, de la véritable économie, de la véritable loi, et de la véritable histoire.

Spectacles: Maintenir le divertissement public en-dessous du niveau de la sixième.

Travail: Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux.


Table des stratégies



Faites ceci
Pour obtenir ceci

Garder le public ignorant
Moins d'organisation publique

Créer de la préoccupation
Moins de défenses

Attaquer la cellule familiale
Contrôle de l'éducation de la jeunesse

Donner moins de cash et plus de crédits ou d'indemnités
Plus de laisser-aller et plus de données

Conformité sociale
Simplicité de la programmation informatique

Minimiser la protestation contre les taxes
Maximum de données économiques, minimum de problèmes de contrainte

Stabiliser le consentement
Simplicité des coefficients

Etablir des conditions-cadre
Simplicité des problèmes, solution des équations différentielles

Justesse du timing
Moins de décalage et de flou dans les données

Maximiser le contrôle
Résistance minimum au contrôle


Logistique

L'application avec succès d'une stratégie requiert une étude attentive des entrées, sorties, de la stratégie reliant les entrées aux sorties, et des sources d'énergie disponibles pour remplir cette stratégie. Cette étude est appelée logistique.

Un problème logistique est étudié au niveau élémentaire d'abord, puis les niveaux de complexité plus grands sont étudiés en tant que synthèse des facteurs élémentaires.

Cela signifie qu'un système donné est analysé, c'est à dire décomposé en ses sous-systèmes, ceux-ci étant à leur tour analysés, jusqu'à ce que, par ce processus, on parvienne à "l'atome" logistique, l'individu.


Courte liste d'inputs

Questions auxquelles répondre:

- quoi
- quand
- où
- comment
- pourquoi
- qui


Sources d'information générales:

- écoutes téléphoniques
- surveillance
- analyse des ordures
- comportement des enfants à l'école


Standard de vie selon:

- nourriture
- habillement
- habitat
- moyens de transport


Contacts sociaux:

- téléphone (enregistrements d'appels répertoriés)
- famille (certificats de mariage, de naissance, etc.)
- amis, associés, etc.
- adhésion à des associations
- affiliation politique


La trace de papier personnelle


Habitudes personnelles d'achat:

- chèques bancaires
- achats par carte de crédit
- achats par carte de crédit "marquée" - association de la carte de crédit avec le code barre des produits (U.P.C. - Universal Product Code)


Possessions (actif):

- compte chèque
- comptes sur livret
- dépôt dans un coffre de banque
- business
- automobiles
- actions en bourse

Handicaps (passif):

- emprunts, crédits à la consommation
- ennemis (voir Sources légales)

Sources gouvernementales:

- Aides sociales
- Sécurité sociale
- Indemnités de chômage
- Subventions et bourses

Sources gouvernementales

- Internal Revenue Service
- OSHA
- Census
- etc.

Autres sources gouvernementales:

- Surveillance du courrier postal


Types d'habitudes - Programmation

Forces et faiblesses:

- activités (sports, hobbies, etc.)
- voir "légal" (peurs, angoisses, etc.)
- relevés hospitaliers (sensibilité aux médicaments, réaction à la douleur, etc.)
- relevés psychiatriques (peurs, angoisses, phobies, adaptabilité, réaction aux stimulis, violence, suggestibilité ou hypnose, souffrance, plaisir, amour, et sexe)

Comportements adaptatifs:

- consommation d'alcool
- consommation de drogues
- divertissements, spectacles
- facteurs religieux influençant le comportement
- autres méthodes pour s'échapper de la réalité

Sensibilité politique:

- convictions
- contacts
- position
- forces/ faiblesses
- projets/ activités

Inputs légaux - contrôle du comportement

- enregistrements des tribunaux
- procès-verbaux policiers
- infractions routières
- dénonciations faites à la police


Courte liste d'ouputs

Création de situations contrôlées, manipulation de l'économie et de la société

- allouer des opportunités
- détruire des opportunités
- contrôler l'environnement économique
- contrôler la disponibilité des matières premières
- contrôler le capital
- contrôler les taux bancaires
- contrôler l'inflation de la monnaie
- contrôler la possession de la propriété
- contrôler la capacité industrielle
- contrôler la fabrication
- contrôler la disponibilité des biens de consommation
- contrôler le prix des biens de consommation
- contrôler les services, la force de travail, etc.
- contrôler les paiements à des fonctionnaires du gouvernement
- contrôler les fonctions juridiques
- contrôler les fichiers de données personnelles
- contrôler la publicité
- contrôler le contact avec les médias
- contrôler le matériel disponible pour la réception TV
- détourner l'attention des problèmes réels
- encourager les émotions
- créer le désordre, le chaos, et l'aliénation mentale
- contrôler l'élaboration de formulaires de taxes plus détaillés
- contrôler le stockage de l'information
- développer les analyses et profils psychologiques sur les individus
- contrôler les facteurs sociologiques
- contrôler les possibilités de richesse
- faire du faible une proie
- neutraliser les forces
- drainer la richesse et la substance


L'utérus artificiel

Dès le moment où une personne quitte l'utérus de sa mère, ses efforts de tous les instants sont consacrés à construire et à maintenir des utérus artificiels dans lesquels se retirer, ou des formes variées de coquilles protectrices de substitution.

L'objectif de ces utérus artificiels est de fournir un environnement stable pour à la fois l'activité stable et instable; de fournir un habitat pour le processus évolutif de croissance et de maturité (c'est à dire la survie); de fournir de la sécurité pour la liberté, et de fournir une protection défensive contre une activité offensive.

Ceci est vrai à la fois pour le public ordinaire et pour l'élite. Toutefois, il y a une différence fondamentale dans la façon dont chacune de ces classes aborde la solution aux problèmes.


La structure politique d'une nation
Dépendance

La première raison pour laquelle les citoyens individuels d'un pays créent une structure politique est un désir subconscient de perpétuer la relation de dépendance de leur enfance. Exposé simplement, ils veulent un ange gardien pour éliminer tout risque de leur vie, poser un poulet sur la table de chaque dîner, habiller leurs corps, les border dans le lit le soir, et leur dire que tout ira bien quand ils se réveilleront le lendemain matin.

La demande du public est incroyable, alors l'ange gardien, le politicien, répond à l'incroyable par l'incroyable, en promettant le monde sans rien apporter. Donc, qui est le plus grand menteur? Le public ou le l'ange gardien?

Le comportement du public est dominé par la peur, la paresse, et la facilité. Ceci est la base de l'état providence en tant qu'arme stratégique, utile contre un public écoeurant.


Action - Offensive

La plupart des gens veulent être capable de soumettre et/ou de tuer d'autres êtres humains qui dérangent leurs vies quotidiennes mais ils ne veulent pas avoir à affronter les problèmes moraux et religieux qu'un tel acte de leur part pourrait engendrer.

Par conséquent, ils assignent le salle travail aux autres (incluant leurs propres enfants) comme pour garder le sang hors de leurs mains. Ils s'extasient sur le sauvetage d'animaux par des humains et puis s'assoient devant un délicieux hamburger dans un taudis repeint en blanc en bas de la rue et hors de vue. Mais encore plus hypocrite, ils paient des taxes pour financer une association professionnelle d'hommes célèbres collectivement appelés politiciens, et puis se plaignent de la corruption dans le gouvernement.


Responsabilité

Encore une fois, la plupart des gens veulent être libres de faire les choses (explorer, etc.) mais ils ont peur d'échouer.

La crainte de l'échec est manifestée par l'irresponsabilité, en particulier en déléguant ses responsabilités personnelles à d'autres là où le succès est incertain ou comporte des obligations que la personne n'est pas préparée à accepter. Ils veulent l'autorité (racine étymologique - "auteur"), mais ils n'accepteront aucune responsabilité ou obligation. En conséquence, ils chargent les politiciens d'affronter la réalité pour eux.


Résumé

Le peuple mandate les politiciens afin que le peuple puisse:

1) obtenir la sécurité sans avoir à l'organiser.

2) obtenir l'action sans avoir à y réfléchir.

3) infliger le vol, les blessures, et la mort à d'autres sans avoir à contempler la vie et la mort.

4) éviter la responsabilité pour leurs propres intentions

5) obtenir les bénéfices de la réalité et de la science sans s'exercer eux-mêmes à la discipline d'affronter ou d'apprendre l'une ou l'autre de ces choses.



Il donne aux politiciens le pouvoir de créer et de diriger une machine de guerre pour:

1) pourvoir à la survie de la nation/utérus.

2) empêcher l'empiétement de quoi que ce soit sur la nation/utérus

3) détruire les ennemis qui menacent la nation/utérus.

4) détruire ceux des citoyens de leur propre pays qui ne se conforment pas au respect de la stabilité de la nation/utérus.


Relations du flux dans le temps et oscillations auto-destructives

Une industrie type peut être symbolisée électroniquement de plusieurs manières. La plus simple est de représenter la demande par un voltage, et l'offre par un courant. Quand ceci est fait, la relation entre les deux devient ce que l'on appelle une admission, qui peut résulter de trois facteurs économiques: (1) le flux rétrospectif, (2) le flux présent, et (3) le flux prévisionnel.

Le flux prévisionnel est le résultat de la propriété des entités vivantes qui fait que l'énergie (nourriture) est stockée pour une période de basse énergie (c'est à dire pour la saison d'hiver). Dans une industrie de production, il prend différentes formes; l'une d'elles est connue sous le nom de stock de production ou inventaire. En symbolique électronique, ce type de demande industrielle (pure industrie de capital) est représentée par la capacitance, et le stock (ou ressource) est représenté par une charge stockée. La satisfaction d'une demande industrielle souffre d'un décalage à cause de l'effet de remplissage des stocks.

Le flux présent n'implique idéalement aucun délai. Il est, à proprement parler, de l'input du jour pour de l'output du jour, un flux "de la main à la bouche". En symbolique électronique, ce type de demande industrielle est représentée par une conductance qui est alors une simple valve économique (un élément dissipatif).

Le flux rétrospectif est connu comme habitude ou inertie. En électronique, ce phénomène est caractéristique d'un inducteur (pure industrie de services) dans lequel un flux de courant (équivalent économique: le flux d'argent) crée un champ magnétique (équivalent économique: la population humaine active) qui, si le courant (flux d'argent) commence à diminuer, disparaît (guerre) pour maintenir le courant (flux d'argent - énergie).

D'autres alternatives importantes à la guerre en tant qu'inducteurs économiques sont un programme d'assistance sociale sans fin, ou un énorme (mais fructueux) programme spatial.

Le problème dans la stabilisation d'un système économique est qu'il y a trop de demande, à cause de trop d'avidité et trop de population.

Cela crée une inductance économique excessive qui peut seulement être équilibrée par de la capacitance économique (vraies ressources ou valeur, c'est à dire biens et services).

Le programme d'assistance sociale n'est rien de plus qu'un système d'équilibrage basé sur un crédit sans fin, qui crée une fausse industrie de capital pour donner à des gens non-productifs un toit au-dessus de leur têtes et de la nourriture dans leurs estomacs. Cela peut être utile, toutefois, parce que les récipients deviennent la propriété de l'état en retour pour le "cadeau", une armée prête pour l'élite.

Ceux qui sont accrochés à la drogue économique doivent aller vers l'élite pour avoir une dose. En cela, la méthode d'introduction de montants importants de capacitance stabilisatrice s'applique en empruntant sur le futur "crédit" du monde. Ceci est une quatrième loi de mouvement, et consiste en l'accomplissement d'une action et en quittant le système avant que la réaction produite ne revienne au point de départ de l'action (réaction différée).

Le moyen de survivre à une réaction est de changer le système avant que la réaction ne puisse intervenir. Par ce moyen, le politicien devient plus populaire de son temps, et le public paye plus tard. En fait, la mesure d'un tel politicien est le temps de délai.

La même chose est accomplie par le gouvernement en imprimant de la monnaie au-delà des limites du produit national brut, un processus économique appelé inflation. Cela met une grande quantité d'argent entre les mains du public, et maintient un équilibre contre leur avidité, crée une fausse confiance en eux-mêmes et, pour un moment, tient le loup loin de la porte.

Il peut éventuellement revenir à la guerre d'équilibrer le compte, parce que la guerre est simplement, en dernier ressort, l'acte de détruire le créditeur, et les politiciens sont les vedettes publiquement chargées de justifier l'acte et de garder la responsabilité du sang loin de la conscience du public. (voir la section sur les facteurs de consentement et la structuration socio-économique)

Si les gens se souciaient réellement de leur prochain, il contrôleraient leur appétits (avidité, procréation, etc.) afin qu'il puissent ne pas avoir à compter sur un crédit ou un système d'assistance sociale.

Puisque la majorité du public ordinaire n'exercera pas une telle restriction, il n'y a que deux alternatives pour réduire l'inductance économique du système:

1) Laisser le peuple s'entre-tuer dans la guerre, ce qui aura pour seul résultat la destruction totale de la vie sur terre.

2) Prendre le contrôle du monde par l'utilisation "d'armes silencieuses" économiques, sous la forme d'une "guerre tranquille", et réduire l'inductance économique à un niveau sûr, par un processus d'esclavage et de génocide.

Le dernière option a été retenue comme la meilleure option évidente. A ce point, il doit être clair comme du cristal pour le lecteur pourquoi le secret absolu est nécessaire à propos des armes silencieuses. Le public ordinaire refuse d'améliorer sa propre mentalité et sa foi en son prochain. Il est devenu une horde de barbares proliférants, et à proprement parler, un fléau sur la face de la terre.

Ils ne se soucient pas de la science économique pour apprendre pourquoi ils n'ont pas été capables d'éviter la guerre en dépit de la moralité religieuse, et leur refus religieux ou auto-gratifiant de traiter les problèmes planétaires rend la solution de ces problèmes hors de leur portée.

Ceci est laissé aux quelques uns qui veulent réellement penser et survivre comme les plus aptes à survivre, et résoudre les problèmes pour eux-mêmes comme pour ceux qui sont réellement conscients. Autrement, la révélation publique de l'arme silencieuse détruirait leur seul espoir de préserver la graine de la future véritable humanité.



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quelques citations à méditer...

"En politique, rien n'arrive par hasard. Chaque fois qu'un évènement survient, on peut être certain qu'il avait été prévu pour se dérouler ainsi."

Franklin D. Roosevelt
Président des Etats-Unis (1933-1945)

"Le monde se divise en trois catégories de gens: un très petit nombre qui fait se produire les évènements, un groupe un peu plus important qui veille à leur exécution et les regarde s'accomplir, et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s'est produit en réalité."

Nicholas Murray Butler
Président de la Pilgrim Society, membre de la Carnegie, membre du CFR (Council on Foreign Relations)

"La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre contre les Etats-Unis. Une guerre permanente, économique, une guerre sans morts."
"Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. Une guerre inconnue, une guerre permanente, sans morts apparemment, et pourtant une guerre à mort."

François Mitterrand
Commentaire fait lors d'un entretien privé à la fin de sa vie(cité dans Courrier International du 13 Avril 2000)