jeudi 19 novembre 2009

Nombreuses fausses couches aux Etats-Unis suite au vaccin H1N1 vendredi, 13 novembre 2009

News Of Tomorrow
http://www.newsoftomorrow.org/spip.php?article6781
Nombreuses fausses couches aux Etats-Unis suite au vaccin H1N1
vendredi, 13 novembre 2009 / syti

(Source : Organic Health, traduction : unisfaceauvaccin.org)

Les autorités sanitaires américaines ont fait des femmes enceintes un des groupes les plus prioritaires pour recevoir le vaccin contre la grippe porcine H1N1, mais est-ce réellement sans danger pour elles et leur bébé ? Eh bien, la vérité est que les cas de fausses couches provenant de femmes enceintes qui se sont faites vacciner contre la grippe porcine H1N1 commencent à affluer de toute la nation américaine. Vaccins et grossesse ne sont simplement pas compatibles sans précautions. En fait, les notices pour les vaccins contre la grippe porcine préviennent tout simplement que la sécurité de ces vaccins pour les femmes enceintes n’a pas été établie.

Ce que vous allez lire ci-dessous devrait vous faire réfléchir. S’ils nous disent que le vaccin contre la grippe porcine n’est pas dépourvu d’effets secondaires pour les enfants de moins de 6 mois, alors pourquoi diable serait-il sans danger pour les femmes enceintes et leurs bébés ? Cela ne semble pas frapper du coin du bon sens, n’est-ce pas ?

Témoignages :

Les récits dramatiques qui suivent viennent d’un club de futures mamans dont la grossesse arrive à terme en juin 2010.

EBWashington : Je suis tellement bouleversée. J’étais tellement enthousiaste d’être enceinte après avoir essayé pendant un an. Dès que j’ai su que j’étais enceinte, j’ai rejoint ce club pour futures mamans ; je devais accoucher le 25 Juin. Nous avons deux garçons en bonne santé et je n’ai jamais fait de fausse couche. Tout allait très bien. Lundi dernier, j’ai reçu le vaccin H1N1 réduit en thimérosal (mercure en plus faible quantité pour les femmes enceintes). Le mardi matin, j’ai commencé à avoir des crampes et le mercredi j’ai commencé à saigner abondamment. Mon taux d’hormone hcg était de 50 le mercredi, ce qui est bas compte tenu du fait que j’étais alors enceinte de 6 semaines. Mais ils pensaient toujours que le fœtus était viable. Mais vendredi mon hcg est tombé à 22. Je suis en morceaux. J’avais l’impression d’avoir un bébé en bonne santé et j’ai fait cette fausse couche suite au vaccin H1N1. Mes médecins m’y ont poussée. J’ai fait des recherches sur internet. Il y a eu de nombreuses fausses couches suite au vaccin H1N1, mais elles n’ont pas été déclarées, car il est difficile de dire ce qui a entraîné ces fausses couches. J’espère que ça ne vient pas de moi. Je souhaite le meilleur à tous.

Tayla08 : Je n’ai pas de réponse à vous apporter, mais l’amie d’une amie vient d’avoir une fausse couche 2-3 jours après avoir reçu la piqûre. Elle était enceinte de 7 semaines. Elle n’avait pas d’antécédent de fausse couche... Personne ne peut dire s’il y a un lien... ça ne fait pas assez longtemps et il n’y a pas eu d’études sur les femmes enceintes. Je peux vous dire que cela m’a aidé à prendre ma décision... Je ne vais pas non plus me faire vacciner pour faire plaisir à qui que ce soit. Ma fille et moi avons toutes deux attrapé la grippe H1N1 la semaine dernière, et bien que ce soit vraiment risqué... je crois que je vais tenter ma chance. Un médecin vous dira de vous faire vacciner et l’autre vous dira le contraire... Vous devez vous fier à ce que vous dit votre coeur.

90707 : Mon cœur est avec vous car récemment, j’ai également fait une fausse couche. La grossesse devait venir à terme en juin. J’avais un cœur qui battait normalement à 6 semaines. Puis à 7 semaines et demi, mon fils a été vacciné au Flumis, qui contient le virus vivant. L’infirmière a dit de faire attention car il pourrait théoriquement le propager s’il se frottait le nez et touchait une surface, etc. La nuit suivante, j’ai fait une fausse couche et 5 jours plus tard, j’ai été diagnostiquée comme porteuse du virus H1N1. Je travaille à la maison, les enfants sont à la maison, je n’ai été nulle part pendant cette période. Donc la probabilité que tout cela soit lié est très élevée. Les patients immunodéprimés doivent se méfier du vaccin en spray nasal la grippe et rester loin des personnes vaccinées avec celui-ci pendant 21 jours.

Les témoignages suivants proviennent d’un page d’About.com consacrée au sujet...

Jo : J’ai reçu le vaccin contre la grippe (saisonnière, pas le H1N1) à 8 semaines de grossesse. Trois jours plus tard j’ai fait une fausse couche. Je n’ai aucune intention de me faire vacciner contre le H1N1.

Regrets : J’ai reçu les deux vaccins jeudi. J’étais enceinte de 9 semaines. J’ai fait une fausse couche le dimanche suivant. Plusieurs médecins m’avaient dit de me faire vacciner. Maintenant, je regrette de ne pas avoir suivi mon instinct et ne pas m’être fait vacciner du tout !

smiley : Je suis cadre dans un hôpital et on m’a dit que « les bénéfices l’emportaient sur les risques ». On m’a vacciné à 1 heure du matin et à 3 heures je commençais à saigner et à avoir des crampes. A 15 heures, j’ai fait une fausse couche. A vous de voir…

Sue : Je me suis fait vacciner contre le H1N1 et 24 heures plus tard, j’ai fait une fausse couche.

Linda Hill : Ma belle-fille était à 10 semaines de grossesse et a reçu le vaccin H1N1 vendredi, et la nuit suivante, elle a fait une fausse couche.

SoSorry : Je me sentais fin prête à recevoir le vaccin H1N1 la semaine dernière ; ils le donnaient seulement aux femmes enceintes. J’étais enceinte de 6 semaines quand j’ai reçu le vaccin et le lendemain, j’ai commencé à avoir des crampes et j’ai fait une fausse couche. J’ai déjà eu deux grossesses sans aucun problème. Mes médecins pensent que je suis folle de penser que c’est dû au vaccin H1N1, mais si personne n’examine cela de près, les autres femmes ne le sauront pas. Je regrette tellement de m’être fait vacciner.

Connie : J’ai également reçu le vaccin H1N1 le 22 Octobre 2009 et je commençais le travail le 25 Octobre, à la 16e semaine de grossesse. Nous venions d’entendre le battement du cœur du foetus et tout allait bien pour ma grossesse le 16 Octobre 2009. Puis le 28 Octobre, j’ai perdu les eaux, le 29 Octobre j’ai accouché d’un petit garçon mort-né, et personne ne peut me dire pourquoi... Tout le monde semble dire que ça ne vient pas du vaccin, mais je suis persuadée du contraire. Mon bébé se développait normalement, mais tout le monde veut innocenter la vaccination. Je veux vous dire : si vous vous faites vacciner et faites une fausse couche, alors s’ils peuvent procéder à une autopsie, faites-la.

Je suis également d’accord que quelque chose doit être fait et on devrait mieux faire attention à ce vaccin car la plupart des femmes sont informées que les fausses couches, c’est juste quelque chose qui peut arriver ; mais j’ai également eu deux enfants en bonne santé, des grossesses normales et lorsque j’ai reçu cette vaccination lors de ma troisième grossesse, mon bébé a disparu.

Sioux Falls, Dakota du Sud : J’ai reçu le vaccin H1N1 le 16 Octobre et j’ai commencé à avoir des crampes le 22. J’étais à près de 17 semaines de grossesse et ai donné naissance à un garçon mort-né le 23. Comme beaucoup d’autres femmes ici, la première chose que je soupçonnais était le vaccin H1N1. J’ai immédiatement demandé à une infirmière de l’hôpital s’il pouvait y avoir un lien. Sans hésiter une seule seconde, elle me répondit « absolument pas. » Je me méfiais du vaccin, mais j’ai suivi les conseils de mon médecin de famille en qui j’avais confiance. Dans un rendez-vous de suivi médical avec mon médecin 3 jours après la perte de mon bébé, je lui ai demandé si le vaccin aurait pu avoir des effets néfastes sur mon bébé. Il a également dit que ce n’était pas possible. Je ne crois pas que mon médecin m’ait nécessairement menti ; il a simplement suivi les pratiques acceptées tous et les opinions de son camp. Je pense toutefois qu’en tant que nation, on nous a menti. Ce vaccin N’EST PAS sans danger pendant la grossesse. Il n’y a pas eu suffisamment d’essais pour le déterminer, et les « coïncidences » sont trop nombreuses pour que ce soit autre chose que le résultat d’un vaccin produit et distribué à la hâte dans le souci d’empêcher une panique générale. J’ai lu tellement d’histoires défendant le vaccin, disant que les fausses couches sont fréquentes, mais je vous mets au défi de demander aux professionnels de santé quelle est la fréquence des fausses couches pendant le second trimestre. Mon bébé évoluait normalement et je l’avais senti bouger plus tôt dans la journée. Mes pensées vont à vous toutes qui avez eu à passer par le même brisement du coeur et sentiment de perte que j’ai eus au ces deux dernières semaines. Rien ne justifie qu’une femme ou une famille doive vivre cela. Passer l’info à toutes les femmes enceintes que vous connaissez. Je sais que si j’avais entendu dire que les femmes avaient perdu leur bébé peu après avoir reçu le vaccin, j’aurais écouté mon instinct, et j’aurais tout fait pour ne pas me faire vacciner. Peut-être alors que Wyatt aurait eu une chance de vivre.

Marina Rossi : J’ai récemment reçu le vaccin H1N1 et fait une fausse couche 3 jours plus tard. J’ai pensé que c’était peut être dû au vaccin, mais je n’ai pas demandé. Après avoir trouvé ce site, je suis sure que c’était le vaccin. Désolé pour toutes celles qui viennent de vivre une fausse couche.

Kathy-SD : Je viens d’une ville de 2000 habitants dans le Dakota du Sud. Il y a plusieurs femmes enceintes et nous sommes toutes proches de l’accouchement. Quatre d’entre nous ont reçu le vaccin H1N1 il y a 2 semaines et chacune avons commencé à avoir des contractions prématurées. Nous devons accoucher en novembre et décembre, donc nous sommes plus en avance que la plupart des femmes qui ont perdu leur bébé. Vous n’avez aucun moyen de nous dire que nos accouchements prématurés n’ont pas été causé par le vaccin H1N1. C’est « un coup de malchance » pour certains, quand les femmes sont éparpillées dans tout le pays, mais là nous parlons de 4 d’entre elles dans notre petite communauté. Mes pensées vont à vous toutes qui avez perdu votre bébé.

Ashley : Je ne suis pas sûre, mais il ne s’agit pas seulement de moi. Une personne que je connais et moi avons toutes les deux fait une fausse couche, 4 jours après s’être faites vacciner, j’étais à 6 semaines de grossesse et elle en était à 4 mois. Pas sûre que le vaccin en soit la cause et impossible de trouver plus informations, mais je suis un peu préoccupée par cette coïncidence.

Time Machine : J’ai reçu un vaccin contre la grippe durant la grossesse, j’ai immédiatement développé des symptômes incroyablement étranges (les pieds, la bouche et les mains engourdies, des palpitations, une faiblesse soudaine de mes jambes, un visage rouge vif), je me suis mise à saigner et ai fait une fausse couche à 11 semaines de grossesse. Je ne savais pas qu’il y avait du mercure dans la plupart des vaccins contre la grippe mais quand je l’ai découvert après coup, on m’a assuré que j’avais eu la formule « sans mercure ». Comme cela s’est avéré, le vaccin n’était pas complètement sans mercure et, selon le site internet de l’EPA, il avait encore 5000 fois plus de mercure que la limite autorisée pour l’eau potable, pour ne pas mentionner une liste d’autres toxines (MSG, formol, etc.).

Je n’avais pas idée de les vaccins fussent si sales. Je pensais probablement qu’ils étaient comme de l’eau stérile avec un virus mort, c’est tout.

Les symptômes étranges dont on m’avait dit qu’ils étaient « normaux lors d’une grossesse » ont duré six mois. Personne ne pouvait comprendre ce qui n’allait pas chez moi, pourquoi je ne pouvais pas monter les escaliers, pourquoi je me sentais comme si j’avais été piquée à la novocaine. J’ai appris plus tard par un livre de Jane Hightower que ce sont tous des symptômes d’exposition au mercure. Je suppose que je je fais partie des personnes sensibles. Personne dans ma famille ne va se faire vacciner contre le H1N1 ; personne ne fera plus les vaccins saisonniers, nous avons tous lu les étiquettes.

Si vous êtes une mère enceinte, s’il vous plaît ne prenez pas le vaccin H1N1 contre la grippe porcine. Au lieu de cela, faites tout ce que vous pouvez faire pour éviter les lieux publics et assurez-vous de vous laver les mains plus que vous le feriez habituellement. Prenez de grandes doses de vitamines, pour renforcer votre immunité et cherchez de nombreuses méthodes naturelles pour guérir de la grippe, on peut les trouver sur internet.

La vérité est que si vous prenez le vaccin et que quelque chose se passe, vous ne serez en mesure de poursuivre personne (merci au Congrès !). Vous porterez vous-mêmes toute la responsabilité. Ce médecin qui n’a pas cessé de vous inciter, vous dira que le vaccin ne peut pas en être la cause et que vous auriez probablement fait une fausse couche dans tous les cas.

Voulez-vous honnêtement injecter un vaccin qui peut contenir du mercure, du formaldéhyde, du polysorbate 80 (associée à l’infertilité), du Triton X100 (un puissant détergent), du phénoxyéthanol (antigel) et tout un tas d’autres ingrédients toxiques dans votre corps lorsque vous savez que votre bébé va en absorber trop et qu’il n’a pas de défenses contre la plupart de ces choses ?

Dans la très courte vidéo affichée ci-dessous, vous verrez un expert de la santé expliquer à Sean Hannity que le vaccin contre la grippe porcine n’est même pas sûr pour les femmes enceintes...

Le fait est que si vous êtes enceinte, vous avez besoin d’entendre ce que les deux parties ont à dire avant de soumettre votre bébé à un vaccin contre la grippe porcine. Vous ne souhaitez pas finir comme l’une des mères ci-dessus. S’il vous plaît, aidez-nous en partageant cette information avec autant de personnes que vous le pouvez. Si vous connaissez d’autres témoignages douloureux de fausses couches suite au vaccin de la grippe porcine H1N1 ; s’il vous plaît, postez-les ci-dessous dans la section commentaires.

Traduction Bénédicte Abraham pour unisfaceauvaccin.org

Les témoignages continuent d’affluer…

mardi 3 novembre 2009

Déclaration universelle des Droits de l'Homme

Déclaration universelle des Droits de l'Homme


Anonyme
Adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies dans sa résolution 217 A (III)


du 10 décembre 1948



[modifier] Préambule

Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.

Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme.

Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression.

Considérant qu'il est essentiel d'encourager le développement de relations amicales entre nations.

Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes, et qu'ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.

Considérant que les Etats Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l'Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales.

Considérant qu'une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement.

L'Assemblée Générale proclame la présente Déclaration Universelle des Droits de l'Homme comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.

[modifier] Article premier

Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

[modifier] Article 2

1. Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

2. De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.

[modifier] Article 3

Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

[modifier] Article 4

Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude ; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.

[modifier] Article 5

Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

[modifier] Article 6

Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.

[modifier] Article 7

Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.

[modifier] Article 8

Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi.

[modifier] Article 9

Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.

[modifier] Article 10

Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.

[modifier] Article 11

1. Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.

2. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d'après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'acte délictueux a été commis.

[modifier] Article 12

Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.

[modifier] Article 13

1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat.

2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.

[modifier] Article 14

1. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays.

2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies.

[modifier] Article 15

1. Tout individu a droit à une nationalité.

2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité.

[modifier] Article 16

1. A partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.

2. Le mariage ne peut être conclu qu'avec le libre et plein consentement des futurs époux.

3. La famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l'Etat.

[modifier] Article 17

1. Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la propriété.

2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.

[modifier] Article 18

Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.

[modifier] Article 19

Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.

[modifier] Article 20

1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques.

2. Nul ne peut être obligé de faire partie d'une association.

[modifier] Article 21

1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis.

2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d'égalité, aux fonctions publiques de son pays.

3. La volonté du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s'exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote.

[modifier] Article 22

Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays.

[modifier] Article 23

1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.

2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.

3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.

4. Toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.

[modifier] Article 24

Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques.

[modifier] Article 25

1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.

2. La maternité et l'enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu'ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.

[modifier] Article 26

1. Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.

2. L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.

3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants.

[modifier] Article 27

1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.

2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l'auteur.

[modifier] Article 28

Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.

[modifier] Article 29

1. L'individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seul le libre et plein développement de sa personnalité est possible.

2. Dans l'exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n'est soumis qu'aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l'ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.

3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s'exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies.

[modifier] Article 30

Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.

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